Bonnie G. Difters || I'm So..

J'étais entrain de me préparer. Je sortais tout juste de ma douche. Rien de tels qu'un bon bain chaud pendant plusieurs longs minutes pour faire disparaitre les grosses cernes, signe de la soirée plutôt alcooliser de la veille. Une première serviette blanche autour de la poitrine, et une seconde enroulant grossièrement mes cheveux brun et lisse, je m’installai sur mon lit, remarquant alors une vieille photo que j'avais glissé son mon oreiller des le premier jour de mon arriver ici. Je la saisie. C'était une photo datant d'au moins quatre ans. Mon père, mes deux frères jumeaux, ma mère et enfin moi, ski en main et sourire fidèlement accroché à nos petites lèvres gelés par le froid. Notre dernière photo de famille au complet. Cette photo raconté en quelques sorte l'origine de ma descente aux enfers..
Effectivement, pendant ces longs vacances, Mon père et ma mère, avait décidé de nous amener fêter les fêtes de noël en famille, dans un chalet dans les montagne Alpine en France. Ce chalet avait une particularité. C'était à cette endroit que mes parents, alors âgés d'une quinzaine d'années à peine c'étaient rencontrés, puis plus de dix ans plus tard, avaient célébrés leurs unions devant plus de trois cent personnes. Alors, pour eux, c'était important qu'on y retourne. Mes deux frères et moi, n'étions pas vraiment enthousiaste à l'idée de passer nos vacances de noël en famille, dans un endroits qui nous avait l'air complètement perdus, un genre d'endroit sans borne wifi ni réseaux téléphonique. Et pour nous, jeunes ados de 15 ans pour moi et 18 ans pour mes frères, c'était tous simplement inimaginable et invivable. Surtout pour les New Yorkais que nous étions.. Enfin bref, de tout façons, on l'avait malheureusement très vite remarqué, ils se fichaient complètement de notre avis. On partirait au Alpes pour les vacances de Noël et puis c'est tous..
Le jour J arriva alors. Mes parents étaient plus exciter et semblaient plus amoureux que jamais. Mes frères et moi même, étions bizarrement carrément anéantis et stresser. J'avais passé ma dernière nuit entant qu'habitante de NY à me ronger les ongles jusqu'arriver à la chair. J'étais horriblement peiner une fois le jour levait, découvrant alors l'empereur des dégâts.. Six heures du matin, six valises et deux heures de route plus tard, nous voilà enfin à l'aéroport. Bien sûre, c'était notre premier voyage en avion avec mes frères, autant vous dire que nous n'étions pas vraiment décontractés! Mais, il se trouve que nous atterrissions finalement, cinq heures plus tard à l'aéroport de Roissy sud. Deux fois plus petit que celui de NY.. Ce qui m'annoncer que j'avais entièrement raison, j'allais certainement être dépaysé. D'après ma mère, cela nous ferait que du bien. Pour nos poumons. Ouais, enfin tous ce dont je me rappelle, c'est que j'ai mis trente minutes, une fois arriver aux Alpes pour pouvoir enfin respirer normalement. Sans avoir sans cesse l'impression de m'étouffer. Fun !
Bref.. Je vous passe tous les détail de ce chalet qui n'avait pas était aérait depuis plus de six ans. Beurk.. Ca me donne encore tous pleins de frisson et d'envie de vomir, rien que d'y penser, alors, n'y pensons plus.. Le lendemain matin, Initiation au ski alpin. Il nous a fallu en gros, une heure pour nous y habituer. D'après le moniteur que nous accompagner, mes frères et moi avions un véritable talent. Trois semaines plus tard, la fin de notre séjours s'annonça.. C'est donc ce matin là, que mon père demanda à un passant de nous prendre en photo, tous ensemble.. Pour une fois. Mais, aujourd'hui, hors de question de passer toute une journée sur les pistes. Ma mère et moi avions supplié nos hommes pour une virée shopping! Après trois semaines, nous avions obtenus la victoire! Mais, à une conditions, que je descende avec mon père la piste rouge.. Je pris mon courage à deux mains et suivit mon père jusqu'en haut de cette piste. Ma mère elle, se faisait bronzer la pilule tandis que mes frères m'attendre, bras ouvert en bas de cette même piste. Quelques minutes plus tard, le sourire fière j'arriver en bas des pistes avant mon père. Couvrant ainsi mes frères de bisous. J'allais enfin pouvoir faire du shopping. Mon père, resta au chalet avec ma mère, qui elle, finalement m'abandonner. Je partis alors avec mes frère. Plus de trois heures plus tard, nous décidâmes de repartir. Il faisait complètement noir maintenant, les parents allaient commencer à s'inquiéter. De plus, mes pieds me faisait horriblement mal, et mon jeans étant trempait, je commencer sérieusement à claquer des dents. Un de mes frères prit alors le volant. Une épaisse couche de neige venait juste de tomber. Les feux arrière de notre voiture de location étaient donc sous cette même couche de neige. Mes frères, venant tous juste d'avoir leurs permis, et n'étant jamais allés en montagne, n'avaient pas pensé à aller l'enlever. Nous étions donc complètement invisible sur une autoroute assez fréquenter. Nous avions mis la musique à fond et rigolâmes sans s'arrêter. Jusqu'a avoir une douloureuse crampe au ventre. Nous étions pour ainsi dire, inconscient du danger qui nous getter à chacune des voitures qui nous doubler. Quant un chase neige vain subitement couper notre voiture noir en deux. Me séparent ainsi de mes deux frères. J'étais au téléphone avec mes parents au moments de l'accident. Entendant tous, et voyant que je ne répondais plus à leurs appels. Ils demandèrent de tous urgence une ambiance, allant à toute vitesse sur les lieux. A l'hôpital, j'appris que mon premier frère, celui qui conduisez, c'était fait écraser le poumons droit avec l'air back, et n'avait pas résisté au choque. Mon second frère s'était fait arracher la jambe. Il venait tous juste de mourir.. Il avait perdu trop de sang. Ma mère était en larme, j'avais l'impression que jamais elle ne s'en remettrait. Je me sentais aussi horriblement coupable. Mon père lui, était fort. Il était là, debout devant moi, qui étais allongé sur mon lit d'hôpital. N'aillant eu qu'une petite fracture ouverte à la jambe ainsi que quelques égratignures. Je n'arrêtais pas de répéter, Pourquoi, pourquoi.. En sanglotant. Mon père essayant en vain de me faire taire.

Un an après l'accident, j'étais devenu alcoolique. Agée de seize ans, je buvais sans cesse pour oublier se fameux jour. Ce jour où tous à déraper. Sept ans plus tard, je me trouve là, sur le lit d'une des chambres de cette magnifique ville, Saweyz. Il ne se passe pas une seconde sans que je pense à mes frères. Ce qui m'a couté plusieurs années dans un horrible hôpital psycatrique pour comportement dangereux envers de nombreux jeunes. Un soir surement étant trop bourrée. Je me suis défendu, comme j'ai pu. Je suis maintenant âgée de 22 ans, j'ai rompus tous contact avec mes parents depuis déjà quelques années. Je suis mariée avec un certain Vince C. Difters depuis maintenant deux ans. Ce n'est pas pour ca que j'ai tirée une croix sur mon ancienne vie. Bien au contraire, je bois toujours autant, et je ne suis toujours pas fidèle. Zéphyr L. Ureight pourra même le confirmer. Apparemment, mon maris et maintenant au courant, ce que je ne sais pas d'ailleurs. Zéphyr et moi, avons couché ensemble dés mon arrivé ici, et cela à continuer, et je ne m'en pleins pas. La seule personne qui sait ca? Ainsi que mon passage dans cette hôpital, et surtout la cause de mon comportement? Elle s'appelle Aurore Coveri c'est la seule qui sait tous, c'est la seule en qui j'ai une entière confiance..
Enfin bon, voilà un tous petit bout de ma vie, dans cette photo toute vieilli par le temps, et par les gouttes de larmes. J'étais là, assise sur mon lit, une serviette autour de la poitrine, une autre empêchant mes cheveux de gouttelette sur ma peau tous pâle, et quelques larmes coulant sur mes Joux rose. Je reposai cette photo après avoir revécu entièrement ce magnifique séjour. Il était maintenant prés de 18Heure. Mon maris, Vince, m'attendait surement. Je me levai, revenant subitement au moment présent. M'habillant, me m'maquilla et pris la direction de la sortie, pour rejoindre mon cher et tendre l'aire de rien, car a par Aurore, personne ne sait pour mes frères. Je n'en ai jamais eu.. Jamais. J'allais encore une fois, passer ma soirée, à boire, jusqu'à ne plus pouvoir rien faire. Une soirée comme tant d'autre depuis maintenant sept années de calvaire. Sans nouvelle de ma famille depuis déjà un bon bout de temps, il met même arriver d'avoir envie de mourir. Comme il y a deux mois, où, j'ai demandé à un dealer un peu de cocaïne. J'ai commencé, sans vraiment réussir à m'arrêter. J'étais dans ma chambre, toutes seule encore une fois, en sous vêtements noir tous simple, laissant apparaitre ma peau pâle et lisse comme celle d'une danseuse étoile. Je suis tombé dans le coma, pendant toute une semaine. Je n'ai aucuns souvenirs de ce fameux soir.. Depuis ce moment là, j'essaie peu à peu de me ressaisire. De me redresser. Je suis tombé bas.. Trop bas. Même si j'ai l'impression d'être née pour ça, et que tous arrêter me parait impossible, je devrais cependant réussir à diminuer, à me contrôler. Je n'en sais rien en faite.. Tous ce que je savais, c'est qu'il était près de Vingt heure, et qu'en compagnie de Vince, j'allais boire.. Boire encore et encore, pour oublier, tout oublier le temps d'une soirée..